Le Parti Socialiste en reconstruction ?
Depuis leur déroute électorale du dimanche 7 mai, les socialistes pressent leur première secrétaire de tout changer : cap, équipe, rassemblement, mode de désignation du candidat, etc.
Dès la semaine prochaine, un nouvel organigramme doit être mis en place à Solférino. Moscovici devrait faire son entrée dans la direction.
Aubry envisage une instance avec « des grandes figures » comme Bertrand Delanoë, Laurent Fabius, François Hollande et Ségolène Royal.
Bianco prône « une démarche participative » qui redonnerait « tout de suite la parole » aux militants.
Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann, de l’aile gauche du PS, préconisent de dégager « des thèmes fondateurs en vue de la mise au point, avant mi-2010, d’une charte pour la présidentielle, ambitieuse et novatrice ».
Un rapprochement avec les Ecologistes ?
Après leur percée, les écologistes sont courtisés. Fabius propose un « rassemblement de la gauche et des Verts ».
Sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb note que « Cohn-Bendit, qui propose de rassembler toute la gauche et le Modem, occupe la place centrale que devrait occuper le leader du PS ».
Le duo Quilès-Lienemann appelle les « organisations de gauche et écologistes » à la création rapide d’« un comité national pour un nouveau Front Populaire » en y associant clubs, associations et mouvements syndicaux.
Le Parti Socialiste doit rapidement changer de cap : « Notre parti a subi une importante défaite électorale, nous devons en comprendre les causes et en tirer toutes les conséquences », a déclaré Martine Aubry.
La préparation d’une grande alliance militante et politique en vue de l’après-crise peut ouvrir la voie du salut.
Alixte